La Chanson

作词:商东茜,Phillip Michael

作曲:商东茜,Phillip Michael

所属专辑:Heritage Le Bal De Quartier Philips (1959 1962)

歌词

@migu music@

La Chanson - Pia Colombo

Te souviens-tu de ma voix trop sincère,

Des mots d'amour que je t'ai toujours dits,

De ma gaieté, de mes brusques colères

Et de l'enfer que fut mon paradis ?

Cela, bien sûr, n'a plus grande importance

Et tu riras peut-être un peu trop fort

En évoquant ma confuse existence

Mais garde-toi de troubler le silence

Plein de malignité des morts

Où que ce soit, à n'importe quelle heure,

Avec celle qui m'aura remplacée,

Il faudra bien malgré toi que tu pleures

Au souvenir de notre affreux passé

Il suffira d'un air de danse

Dont la cadence

Nous portait jadis enlacés

Pour qu'au moment où la fête commence

Presque aussitôt, tu cesses de danser

J'ai si longtemps vécu dans un beau rêve

Qui nous semblait par nous seuls habité

Qu'en te quittant, je n'ai mis qu'une trêve

Entre ce rêve et la réalité

Tu n'as pas fait ce qu'un autre à ta place

Aurait tenté par simple charité,

Regarde-toi maintenant dans la glace

Tu me verras surgir quoi que tu fasses

Toujours, toujours à ton côté.

Où que ce soit, à n'importe quelle heure,

Il suffira sans rien te dire

Que je t'attire

Comme si j'allais t'embrasser

Pour que soudain tu cesses de sourire

Comme déjà tu cessas de danser

Je ne suis morte que pour mieux te poursuivre

Et t'empêcher de t'y habituer,

Tu peux rentrer chez toi le matin, ivre,

C'est un matin que je me suis tuée

Quand tu verras pâlir dans ta fenêtre

Le petit jour et grandir la clarté,

Quelqu'un saura brusquement t'apparaître

Et t'entraîner vers la couche où peut-être

L'attend sa part de volupté

Où que ce soit, à n'importe quelle heure,

Il suffira que dans l'ivresse

De tes caresses

Et de tes serments insensés

Entre vous deux, mon corps soudain se dresse

Pour qu'aussitôt tout cesse d'exister

展开