Sur l'oreiller (Live France / 1991)

作词:Juliette Noureddine

作曲:Juliette Noureddine

所属专辑:Les 50 Plus Belles Chansons

歌词

@migu music@

Sur l'oreiller (Live) - Juliette

J'aurai beaucoup trop chaud peutê tre

Il fera sombre que m'importe

Je n'ouvrirai pas la fenê tre

Et laisserai fermé e ma porte

Je veux garder pour en mourir

Ce que vous avez oublié

Sur les dé combres de nos dé sirs

Votre parfum sur l'oreiller

Laissez moi deviner

Ces subtiles odeurs

Et promener mon nez

Parfait inquisiteur

Il y a des fleurs en vous

Que je ne connais pas

Et que gardent jaloux

Les replis de mes draps

Oh la si fragile prison

Il suffirait d'un peu de vent

Pour que les chè res é manations

Quittent ma vie et mon divan

Tenez voici j'ai dé couvert

Dissimulé es sous l'é vidence

De votre chanel ordinaire

De plus secrè tes fulgurances

Il me faudrait les retenir

Pour donner corps à l'é phé mè re

Recomposer votre é lixir

Pour en habiller mes chimè res

Sans doute il y eut des rois

Pour vous fê ter enfant

En vous disant re ois

Et la myrrhe et l'encens

Les fé es de la lé gende

Penché es sur le berceau

Ont fleuri de lavande

Vos yeux et votre peau

J'ai deviné tous vos effets

Ici l'empreinte du jasmin

Par là la trace de l' illet

Et là le soup on de benjoin

Je pourrais dire ton enfance

Elle est dans l'essence des choses

Je sais le parfum des vacances

Dans les jardins couverts de roses

Une grand mè re aux confitures

Un bon go ter dans la besace

Piquantes ronces douces m res

L'enfance est un parfum tenace

Tout ce sucre c'est vous

Tout ce sucre et ce miel

Le doux du roudoudou

L'amande au caramel

Les filles à la vanille

Les gar ons au citron

L'é té sous la charmille

Et l'hiver aux marrons

Je reprendrais bien volontiers

Des mignardises que tu recè les

Et retrouverais dans mon soulier

Ma mandarine de no l

Voici qu'au milieu des bouquets

De douces fleurs et de bonbons

S'offre à mon nez soudain inquiet

Une troublante exhalaison

C'est l'odeur animale

De l'humaine condition

De la sueur et du sale

Et du mauvais coton

Et voici qu'ils affleurent

L'effluve du tré pas

L'odeur d'un corps qui meurt

Entre ses derniers draps

Avant que le temps souverain

Et sa cruelle taquinerie

N'emportent votre amour ou le mien

Vers d'autres cieux ou d'autres lits

Je veux garder pour en mourir

Ce que vous avez oublié

Sur les dé combres de nos dé sirs

Toute votre ame sur l'oreiller

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