Misere

作词:佚名

作曲:佚名

所属专辑:Arts Martiens

歌词

@migu music@

Marseille, centre ville, Années 80

Le dédale des rues du vieux quartier

Là étaient nos terrains de jeux

On y a laissé nos plus beaux fous rires

Puis, sont venues les obligations

Les contraintes à travers le miroir du quotidien

Je n’ai pas oublié quand je retournais le fond de mes poches

D’où je viens, ce que je suis devenu

Quand à mon avenir, qui sait,

Pour l’instant je continue à te fuir

Je voudrais que t’arrêtes d’harceler les miens,

D’étaler ta puissance, elle produit des fruits que l’humain ne digère pas très bien

Et puis tu t’invites à nos tables avec tant d’insolence

Tant d’arrogance dans le sourire te moquant de nos pitances

Même sous le soleil on ne fait que vivre sous ton ombre

Perdus dans tes méandres on s’essouffle et nos visions se déforment

Misère, on t’a croisée tellement de fois

Au fond du regard de proies prêtes à tout pour sortir de tes bras

Sinistre don, changer les anges en loups

Tu resserres ton étreinte et les plus sages deviennent les plus fous

Tu sais qu’on est fragiles, ce fait tu l’utilises et nous pousses à la faute

Dis combien pleurent sous ton régime ?

Seule esquive toucher l’autre rive, par peur du rien, frôler le pire

Sous la tempête nos principes chavirent

Et on avance en zig zag pour éviter tes balles

Et on sait bien que t’es du genre à tirer plusieurs salves

Misère, tu nous fais craindre l’avenir

Il s’annonce pas très rose, on va se battre pour le faire fleurir

Je ne serai pas le dernier, je t’ai combattue et j’ai préféré faire du bruit

Que voir mon âme se dévêtir

Garde tes caresses et tes tours de manège

Tu as du vice, ouais, mais la foi est bien plus fin stratège

Une dévoreuse de monde, voilà en fait ce que tu es

Et chacun prie que tu ne viennes pas bouffer de son côté

J’entends ta sérénade,

Misère,

Je connais le refrain, honnêtement je ne l’aime pas

Accepte ce message, prends le comme une lettre d’un affranchi

Qui n’est plus esclave, et cesse tes jérémiades,

Misère

Tu pries pour qu’on revienne à genoux vers toi

Et c’est vrai, ce serait grave, pas pour le statut

Mais les valeurs qu’on doit renier

Pour échapper à l’emprise de tes bras

Misère.

Debout dans les jardins du train train

On survit à la mousson, le sac de haine bien plein

Misère, nous voir glisser, ta mission

Larmes dans la moisson, évacuées dans la boisson

On jouait sur des terre-pleins, sans calcul

La dure loi de l’apparence a opéré la bascule

Etre quelqu’un, voilà qui sonne, en l’état je suis qu’un homme

Et non, mon nom est personne

Misère, t’as voulu perdre mes pas

Et me mener en ces lieux là où Dieu ne permet pas

Tu marquais trop de temps d’arrêt

A la place de mon stylo, t’as voulu glisser un foutu cran d’arrêt

Cambute et vendetta, sacré destin

Embrouilles à 2 heures du mat avec des clandestins

La peur de nous s’est emparée

Après ta visite, facile on a visé l’illicite

Ici les diplômes paraissent illisibles

Les raisins de la colère accouchent du pire des millésimes

Avec le crew aux allées Gambetta, on marchait à 20,

Narguait les bleus qui défilaient et se mettaient en pétard

Misère, t’aimerais tant me revoir

Que je sois esclave du temps qui passe

Et puisses me croire à jamais à ta merci

Ma nuque offerte, me rappelle que le succès et la gloire sont réversibles

Mental issue des faubourgs de Naples

Où la vie tire de vraies balles, « grintoso », très tenace

Quand je veux mettre les miens sur l’autre rive

Toi tu veux que sous les ponts je vive

J’entends ta sérénade,

Misère,

Je connais le refrain, honnêtement je ne l’aime pas

Accepte ce message, prends le comme une lettre d’un affranchi

Qui n’est plus esclave, et cesse tes jérémiades,

Misère

Tu pries pour qu’on revienne à genoux vers toi

Et c’est vrai, ce serait grave, pas pour le statut

Mais les valeurs qu’on doit renier

Pour échapper à l’emprise de tes bras

Misère.

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