Revue De Detail (Album Version)

作词:佚名

作曲:佚名

所属专辑:Rimes Feminines

歌词

@migu music@

On est de sacrées meneuses d´hommes

Dans notre régiment de cavalerie.

Les cavaleuses on nous surnomme

Les dragonnes ou les walkyries

Car nos yeux ne sont pas dans nos poches

Pendant le conseil de révision

Et s´il faut s´en taper des moches

On a nos petites compensations.

Ainsi durant que la nouvelle classe

Se présentait à nous sans caleçon,

On a toutes chaviré des châsses

En voyant parader Gaston.

La colonelle frôle le malaise

Devant son mètre quatre-vingt-treize.

La commandante elle flashe un max

Sur son cent-vingt-huit de thorax.

La capitaine perd la bataille

Autour de son quatre-vingts de taille

Et la lieutenante son self control

En vérifiant son tour d´épaule.

Que sa cuisse fit un bon soixante

Laisse l´adjudante pantelante.

La sergente oublie toute conduite

Pour son biceps de quarante-huit.

La caporale est expirante

En annonçant "Mollet: quarante".

Bref toutes les filles avaient un jeton

Pour l´un des appâts de Gaston.

Mais moi qui ne suis que simple soldate,

Moi je faillis bouffer ma cravate

En zieutant, si je puis me permettre,

Ses charmants vingt-cinq centimètres.

Alors les officières bien vite

Se saisirent de la nouvelle recrue

Et l´entraînèrent chez le garde-mites

Pour un habillage de leur cru.

Il fallait les voir les bougresses

Frétiller autour du mannequin,

Choisir les brosses, choisir la graisse

Pour lui faire reluire les brodequins,

Se transformer en essayeuses

Derrière le comptoir du fourrier

Et faire assaut de judicieuses

Retouches au costume du guerrier.

La caporale a une recette

Pour que ne plissent pas ses chaussettes.

La sergente prône que son calcif

Doit être aussi court que ses tifs.

L´adjudante - que Dieu la protège -

Enduit ses guêtres d´un blanc de neige.

Un treillis qui dessine ses hanches,

Exige la lieutenante qui flanche.

Son ceinturon, la capitaine,

Lui ajuste ainsi qu´une gaine.

Pour que la commandante voie ses fesses

Bien cambrées sous le battle dress.

La colonelle dit "Quelle merveille,

Ce petit calot sur son oreille."

En somme toutes les filles du quartier

Se prenaient pour Jean-Paul Gaultier.

Mais moi qui ne suis que simple soldate,

Mais moi, mordillant ma cravate,

Ce qui me plaisait, si je puis me permettre

C´était ses vingt-huit centimètres.

Mais je vous vois branler du chef

En m´entendant avouer franchement

Ce qui quoi qu´étant assez bref

Exalte ainsi mon sentiment

Et je devine alors la méprise

Et l´équivoque de mes propos.

Il faut donc maintenant que je vous dise,

Pour ne point déshonorer le drapeau,

Que ce que je chante légère,

Ces trente centimètres mettons,

Sont ceux de la petite fourragère

Dansant à l´épaule de Gaston.

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