Interlagos (Saudade)

作词:Benjamin Biolay

作曲:Benjamin Biolay

所属专辑:Grand Prix

歌词

@migu music@

作曲 : Benjamin Biolay

作词 : Benjamin Biolay

La chaleur d'une mère aimante

Un matin tendre sans un cri

La droiture du père étonnante

L'humour fou de l'aïeul assis

Sur une chaise basculante

De bleues nuées de tabac gris

Mes folles années, mes années trente

Où l'on ne m'aimait qu'assoupi

Une virée à la pêche à deux

Le pourquoi des choses de la vie

J'en rêve encore, encore un peu

Tant de choses qui n'ont pas de prix

Saudade

Pleure, ça fait du bien

Pleure toute la rivière

Et l'océan Indien

Saudade

Je ne t'attendais point

Je ne t'attendais plus

Mais tu as bu tout le vin

L'enfer du dimanche ordinaire

Devant le téléviseur bleu

Chaque fois que je voyais la mer

C'est lorsque je fermais les yeux

Une caresse, impensable graal

Une coupe au bol pour les tifs

Des Lotus et puis des Brabham

Qui volent encore sur la corniche

Saudade

Pleure, ça fait du bien

Pleure toute la rivière

Et l'océan Indien

Saudade

Je ne t'attendais point

Je ne t'attendais plus

Mais tu as bu tout le vin

J'ai fait mon sac à la va-vite

Je ne l'ai jamais vidé depuis

Ces souvenirs sous la peau me piquent

Les oublier me terrifie

Sachez avant que j'en finisse

Que je vous aime dans ma supplique

Que les années vous réussissent

Obrigado pour la musique

Saudade

Pleure, ça fait du bien

Pleure toute la rivière

Et l'océan Indien

Saudade

Je ne t'attendais point

Je ne t'attendais plus

Mais tu as bu tout le vin

À Interlagos, ce dimanche, y avait Grand Prix

Ayrton était dans chaque esprit

Le soleil sonne le promeneur vert-de-gris que je suis

Dans cette cité plus grande et moins sale que ma vie

Au premier virage, j'ai eu rendez-vous avec des esprits

J'sais pas pourquoi me sont revenues toutes, toutes ces conneries

Depuis, je sous-vire, je survis, je soupire

Mais tu as bu tout le vin

Et je respire puis j'expire

Sur le fil infini

Qu'est le cours de la vie

À Interlagos, ce dimanche, y avait Grand Prix

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