Pousse au milieu des cactus, ma rancoeur

作词:Sentenza

作曲:Kheops

所属专辑:Double Chill Burger (Best Of)

歌词

@migu music@

"Je suis un créancier très patient

Quand l’échéance est venue, je me fais payer quoi qu’il arrive."

Merde, je conte mon vécu comme une pluie de coups

Enfance, prise de cours

Un de ces jours où ma mère n’avait plus de sous

Mon rap nait dans la dèche, flèche dans la fraiche boue et

Je me suis juré d’être preum's, pas derch'

J’en veux au monde entier

Entend qui marche sur mon sentier

Enfanté dans l'amour, mes sentiments sont confus

Confluent dans le lit de mes rêves d’une pièce exigüe

Ma salive est empoisonnée

Mes larmes sont de la cigüe

Le ventre vide

À pousser quelques notes faméliques hors de mon lexique

J’évoque une existence pathétique

Dix balles en poches par mois, dis-moi, c’est ridicule

Tout comme taffer comme un clebs pour un bosse qui t’encule

Je dépeins les bons moments, les mauvais moments

Comment faire autrement

Sinon mater l’avenir par un dormant

Endormi par la lassitude

Amère, ses sons sombres

Habitué à vivre les chèques

Mon verbe est sombre

Petit poussé dans la jungle des ogres

Arborant keffieh, jeans, baskets, sac de mots tuméfiés

Méfie-toi, la mauvaise carte guette à chaque coin de rue

Jette un regard sur le passé

Collé, comprends ton avenir, tu comptes sur les autres

Tu sèmes cacahuète

C’est déjà si dur de grandir au Far West

A l’Ouest, rien de nouveau

Sinon ma face de rat dans les clips

Je pète toujours pareil dans mon slip

Comprends-moi bien

Sentenza

Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

Sentenza

Je finis toujours le travail pour lequel on me paie

Sentenza

Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

Sentenza

Quand je cherche quelqu’un, je le trouve toujours

"Regarde-moi ce cochon de Sentenza:

Lui au moins il a su se placer

Tout de même, il aurait pas oublié les copains ?"

"T’en fais pas, je ne les oublie pas les copains

Surtout quand les amis viennent de si loin

Et qu’ils ont tant de choses à me raconter."

Tant de raisons de vivre vite

Je sais, c’est pas une excuse, mais les tentations fusent

Fusil dans le coffre, j’offre ma jeunesse à la légende

Pas celle des livres, mais celle des blocks

Ce qu’on a versé pour mes potes

Dans le no man's land, les frères, on va où

Elles sont loin les petites

Couchées dans les champs de spigaous là où le barde frappe

Et moi je fais le barbe, un juke barge

Chasse de ma mémoire tant de flashs hard

La pitié m’écoeure

Je me reconnais plus dans mes actes

C’est pas la faute à l’autre, ou à l’autre

Mec, je jacte dans mon dialecte

Sans toucher ni tact

Chill est nada

Du premier texte, ma pierre

Je déclenche une intifada

Simple personne, je fais confiance à personne

Cherche pas la star dans ma face, mon nom est personne

Appelle-moi Paisano si ça te chante

Venge-toi si ça te tente

Bave sur mon nom si ça te hante, idiot

Les équivoques débutèrent ainsi

De simples malentendus en absences

On s’étonnait de plus me voir dans la rue

Mais j’étais chez moi

A bosser les rythmes, les rimes, les mélodies

L’amour allait toujours vers mes amis

C’est trop con, la vie est ainsi faite

Dire qu’ils n’auront jamais su que c’était à eux

Que je pensais quand j’écrivais

Aujourd’hui, je vois les potes qui ont compris

Ceux qui flippaient, ils sont partis

La bouche pleine, criant que l’argent m’avait changé

Pleins de préjugés

Je crois qu’ils voulaient vraiment se venger

Les choses changent et ne peuvent plus s’arranger

Et tes propres frères deviennent étrangers

C’est comme ça

Sentenza

Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

Sentenza

Je finis toujours le travail pour lequel on me paie

Sentenza

Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

Sentenza

Quand je cherche quelqu’un, je le trouve toujours

"Sentenza, voilà les 500 dollars qui te reviennent."

"Mais l’ennui, c’est que moi

Je finis toujours le travail pour lequel on me paie..."

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