Les Bijoux

作词:Charles Baudelaire

作曲:Leo Ferre

所属专辑:Wilson chante Montand

歌词

@migu music@

Les bijoux - Lambert Wilson

Written by:Léo Ferré/Charles Baudelaire/Bruno Fontaine

La très chère était nue et connaissant mon coeur

Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores

Don't le riche attirail lui donnait l'air vainqueur

Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des mores

Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur

Ce monde rayonnant de métal et de pierre

Me ravit en extase et j'aime à la fureur

Les choses où le son

Se mèle à la lumière

Elle était donc couchée et se laissait aimer

Et du haut du divan elle souriait d'aise

A mon amour profond et doux comme la mer

Qui vers elle montait comme vers sa falaise

Les yeux fixés sur moi comme un tigre dompté

D'un air vague et rêveur elle essayait des poses

Et la candeur unie à la lubricité

Donnait un charme neuf

A ses métamorphoses

Et son bras et sa jambe et sa cuisse et

Ses reins

Polis comme de l'huile onduleux comme un cygne

Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins

Et son ventre et ses seins

Ces grappes de ma vigne

S'avançaient plus calins que les anges du mal

Pour troubler le repos où mon âme était mise

Et pour déranger du rocher de cristal

Où calme et solitaire

Elle s'était assise

Je croyais voir uni par un nouveau dessin

Les hanches de l'antiope au buste d'un imberbe

Tant sa taille faisait ressortir son bassin

Sur ce teint fauve et brun le fard était superbe

Et la lampe s'étant résignée à mourir

Comme le foyer seul illuminait la chambre

Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir

Il inondait de sang

Cette peau couleu d'ambre

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