Lequilibre

作词:Benoît Poher

作曲:Benoît Poher,Nicolas Chassagne,Fabien Dubos,Florian Dubos

所属专辑:L'équilibre

歌词

@migu music@

La première nuit on s'emboîte et puis transpirant on se décolle

Dos à dos comme une longue caresse qui lentement se dérobe

Le millième nous suffoque, besoin d'air et besoin d'espace

Nos pieds persistent puisqu'ils se touchent puis l'on s'évite puisqu'on se lace

On rêve d'un goût inconnu dans la bouche

La nostalgie ne fait plus effet, c'est une pilule qui nous étouffe

Puis il y a cette femme qui tourne autour, qui fait sa danse qui sème le doute

Et qui l'arrose de ses sourires, mon dieu que la sensation est douce

L'équilibre fragile

Quand on navigue entre les rives

Je commence, tu termines

L'orage nous tient immobiles

Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque

Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte

Alors qu'elle me ment, tout explose, il y aura l'avant et l'après

Comme une dose d'adrénaline sulfureusement injectée

Puis je rentre tous les soirs, chaque fois un peu plus tard

Avant chaque baiser c'est la douche, pour se dire bonjour et bonsoir

J'ai l'impression de devenir fou c'est l'arythmie dans le myocarde

Est-ce que je perds pied, est-ce que c'est bien la fin de notre histoire

Cette nuit tu n'as pas dormi, je t'ai retrouvée dans le noir

Les yeux gonflés par le mépris, par la tristesse et par la rage

La voix cassée par les larmes, tu veux connaitre tous les détails

Où ? quand ? comment ? ce qu'elle a de plus que toi

Comme l'enfant désemparé, j'essaye de te prendre dans mes bras

Mais la porte claque, ma vie vient juste de voler en éclats

Et le silence me tabasse quand je n'entends plus ta voix

J'essaye de prendre la mesure de l'étendue des dégâts, mais c'est trop tard

On me dit que tu vas bien et que tu as refait ta vie

Qu'il n'est pas du tout comme moi, qu'il ne te fera jamais souffrir

Mais moi je ne vais pas bien, moi je n'ai pas refait ma vie

Je me retrouve juste comme un con dans une mauvaise comédie romantique

A écouter nos chansons, regarder nos vieux films

Jusqu'à connaître par coeur les premières lettres qu'on s'est écrites

Mais comme l'amour est trop fort, il ne veut pas qu'on se défile

Et je te retrouve devant ma porte avec tes deux petites valises

Et la première nuit on s'emboîte et puis transpirant on se décolle

La lumière nous suffoque, besoin d'air et besoin d'espace

Et j'ai l'impression que chaque soir, c'est toi qui rentres un peu plus tard

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